Aguamadre (Eau mère), un court métrage réalisé par Lucía van Gelderen, du cœur de Puerto Pirámides

Le samedi 13 Juillet à 20h00,  la veille de la fête du 113° anniversaire de
Puerto Piramides, au salon municipal "La Nona", la  Bibliothèque populaire
Asucion Cobo présente la première du court métrage AGUAMADRE de
Lucía van Gelderen.

Aguamadre (Eau mère), un court métrage réalisé par Lucía van Gelderen, du cœur de Puerto Pirámides

Lucia habite de toute petite dans notre village et elle a grandi ici, quand il n’  était habité que par une poignée de gens qui vivaient de la terre, et la tonte des moutons. Il était le début de la navigation pour l'observation des baleines. Fille du pionnier légendaire, le capitaine Mariano van Gelderen, elle découvre son environnement de la main d’un père forte observateur de la nature.

Ce court métrage, montre certaines de ses expériences dans ces latitudes, ces connaissances acquises grâce à vivre entouré de mer, falaises,  faune marine et des nuits débordants d'étoiles. Son travail a participé du 15° BAFICI (Buenos Aires Festival International du Film Indépendant) et dès là, voilà!, au Festival de Cannes!

Lorsqu'on lui a demandé ce qui l'avait inspiré pour faire ce court métrage,
Lucía a répondu
« Il y a trois ans,  j'ai eu envie de faire un film, mais je n’étais pas sûr quelle forme allait donner. J’étais sûr qu’il fallait prendre courage, et je l’ai fait,  je suis parti avec l'idée et le désir de filmer. Évidemment, avec le soutien de nombreuses personnes qui ont contribué, sinon il aurait été impossible, car le cinéma a la magie de ce travail d'équipe. Le film a continué à se développer, ces dernières années j’ai écrit le script, qui est le cadre et un outil, car l’envie il faut l’accompagner des ressources pour réussir. Cela je l’appris et je continue à l’apprendre, pour faire un film ils sont nécessaires beaucoup de ressources.

Aguamadre est né en jouant avec la matière que j’avais filmée, en travaillant, en revenant chez moi, au si bel endroit qui a le pouvoir unique de la baleine que j'aime. En utilisant les outils qui sont là pour raconter l’histoire. Elle a été l'une des expériences les plus agréables et de plus croissance personnelle. Une fois plus, accompagnée de gens incroyables. C'est fou que maintenant j'aie envie de voir les baleines, plusieurs fois je les ai vus, mais je ressens le besoin de les voir tout de proche. Je pense qu'ils sont une source d'amour et d’appréciation de la nature. Ici (Buenos Aires) nous sommes, les êtres humains, on vit à un rythme  si rapide qu’on perd parfois les sources et le chemin. Je crois que l'origine est dans la nature qui vous relie à l'essentiel, il faut la regarder attentivement pour ne pas perdre le chemin, on ne peut que passer, elle est là ! Je le sens comme ça, même si j’habite dans une grande ville.

C’est de là d’où provient Aguamadre un côté de moi qui est sorti, un court métrage, tout petit d’une durée de 10 minutes, mais j'ai été surpris de la possibilité de s’épanouir. Évidemment je le désirais, mais c’est d’une intensité si forte. Quand j'ai su que j’étais qualifiée en Inde dans un festival itinérant qui traverse plusieurs villes, je ne pouvais pas croire que de l'autre côté du monde quelqu'un allait le voir, et surtout l’Inde qui a cette énergie incroyable.

Peut-être tu me trouves émue car, paradoxalement, pour moi c’est plus difficile le présenter aux gens du village qu’au Festival Bafici ou Cannes, tous des expériences inoubliables qui laissent des traces dans ma vie. Mais Puerto Piramides est ma maison, a toujours été ma source d'énergie. On verra, je ne sais toujours pas comment il sera, qui ira, s’il sera aimé. Le film est très expérimental et surtout court, le retentissement élargi aussi, cela n'est pas toute a fait nouveau pour moi, je dois être plus calme et profiter du moment.
Vraiment je suis heureux de partager ces émotions avec ma famille, mon père, ma mère et ma sœur. Connaître Puerto Piramides change la vie et pouvoir le partager c’est ravissant!




Nous publions ici le résumé de ce travail, dont nous sommes fiers:
"Qu'y a-t-il dans la source, dans l'immense, le Tout inconnu. Qu'advient-il lorsque les différences peuvent croître ou disparaître. Quand le rythme est différent, quand ce qui était peut être plus, ou peut-être ne sera plus rien. Tout se passe là , dans l'eau, dans la mer où voyage Justina pour rencontrer son essence, ce qui Est. Et c’est dans cette recherche qu’elle trouve les immenses baleines, ces énormes expressions naturelles remplis de paix qui aident à comprendre que toutes ses questions ont la réponse en soi-même ".